Le Mossad a assassiné 530 scientifiques irakiens. La situation difficile des universitaires irakiens
Traduit de l’anglais par
Mahmoud Albaroudi
De nombreux rapports, faits sur une période de plusieurs mois, ont établi la collaboration des forces d’occupation usaméricaines avec le service d’espionnage israélien, le Mossad, dans l’assassinat d’au moins 530 scientifiques et académiciens irakiens.
Les assassinats des universitaires et scientifiques irakiens ont commencé en avril 2003, mais le dernier chapitre a été découvert le mardi 14 juin 2005 par le Centre d'information de la Palestine qui, citant un rapport compilé par le département d’Etat américain et destiné au président américain, a déclaré que les agents israéliens et étrangers envoyés par le Mossad, en coopération avec les Etats-Unis, en Irak, ont tué au moins 350 scientifiques irakiens et plus de 200 personnalités académiques et de professeurs d'université.
Selon le rapport, qui a été mentionné par le Président George W. Bush des États-Unis, les agents de Mossad avaient opéré en Irak dans le but de liquider les scientifiques irakiens (spécialistes du nucléaire et de la biologie) et d’éminents professeurs d'université
Cela s’est passé après que les États-Unis aient échoué à persuader ces scientifiques de collaborer ou de travailler pour eux.
« Les commandos israéliens ont opéré sur le territoire irakien durant plus d'une année, l’essentiel de leurs activités étant la liquidation des scientifiques et des intellectuels irakiens. Les Sionistes ont recouru à une campagne d'assassinats à grande échelle après l'échec des efforts usaméricains, commencés juste après l’invasion de l'Irak, pour attirer un certain nombre de scientifiques irakiens à coopérer avec eux en allant travailler aux Etats-Unis»
Citant le rapport, le centre d'information de la Palestine ajoute :
« Quelques scientifiques irakiens ont été forcés de travailler dans les centres de recherches américains; cependant, la plupart d'entre eux ont refusé de coopérer dans certains domaines et se sont sauvés des États-Unis vers d'autres pays ».
Le Pentagone fit sienne la suggestion du Mossad, qui estime que la meilleure manière de se débarrasser de ces scientifiques était « de les éliminer physiquement ».
Le service de sécurité américain a fourni à Israël des biographies complètes des scientifiques et des universitaires irakiens pour faciliter leur élimination. Le rapport indique que la campagne du Mossad, visant les scientifiques irakiens, est toujours en cours.
Situation difficile des universitaires irakiens
Ci-dessous l’exposé détaillé, du Docteur Jalili Ismail, des crimes du Mossad contre les scientifiques irakiens.
L’exposé a été fait lors de la conférence internationale de Madrid sur les assassinats des universitaires irakiens, les 23 et 24 avril 2006.
Le Docteur. Jalili note que:
Beaucoup de tentatives d'assassinat ont eu comme conséquence, la mort d'autres membres des familles et des escortes. Ces victimes n'ont pas été incluses ou mentionnées par cette étude.
Les tentatives d'assassinat continuent.
Des menaces répétées sur la vie sont faites pour forcer des personnes à quitter l'Irak.
Un nombre considérable de menaces sur la vie n’est pas rapporté.
La dernière semaine d'avril 2006, les médecins de Mossoul ont fait l’objet d’une campagne de menaces pour les pousser à quitter l'Irak.
Les assassinats des universitaires irakiens sont un nouveau phénomène.
Les assassinats, les enlèvements et les menaces sur la vie, pour contraindre les universitaires et les médecins à quitter l'Irak, ne suivent aucun modèle religieux ou sectaire.
Le seul facteur dominant est que la majorité absolue de victimes sont ethniquement des Arabes
La présentation affirme ce qui suit :
La défense des universitaires irakiens et des médecins devrait commencer par la condamnation de la guerre qui a créé cette situation en Irak, où les assassinats sont impunis.
Les puissances d’occupation et leurs collaborateurs sont responsables de la protection des vies des civils irakiens et le respect du droit international.
L'assassinat des universitaires et des professionnels de santé irakiens fait partie d'une tentative préméditée d'empêcher l'Irak de regagner son statut d’Etat indépendant et souverain.
Défendre des universitaires et des professionnels de santé irakiens n'est pas séparé de la nécessité d'être solidaire avec les irakiens et leur mouvement national d'anti-colonisation.
Les Irakiens, comme toutes les personnes, ont un droit à la science et à l'éducation et les droits inaliénables de la liberté de pensée, d'_expression, de recherche et d'innovation.
Le droit des familles, des professionnels et des universitaires de santé assassinés d'avoir une compensation qui doit être assurée dans tous les cas.
Les délégués ayant assisté à la conférence ont réaffirmé leur engagement et leur détermination à travailler pour soulever, à tous les niveaux, la question de la destruction criminelle du professionnel et de la richesse intellectuelle de l'Irak.
En particulier, les délégations réclament :
Exiger que l'UNESCO assure la défense des intellectuels et des professionnels en Irak.
Exiger que l'Office du haut commissaire pour des droits de l'homme accomplisse son devoir pour protéger les vies et les droits de l'homme des médecins et des universitaires irakiens et de tous les civils irakiens.
Demander à Madrid de transmettre les principaux soucis de cette campagne aux universités espagnoles, la fédération internationale des universités
Inviter les médias du monde pour comprendre que le massacre des universitaires et des professionnels de santé irakiens est un résultat de l’occupation
Continuer à travailler pour établir une campagne internationale de solidarité liant des universitaires irakiens dans l'exil et en Irak avec leurs pairs, aux universités dans le monde entier.
Pousser les parlements nationaux et régionaux à soulever et à débattre le problème de la destruction criminelle de la classe intellectuelle et professionnelle de l'Irak.
Les soussignés affirment qu'elles continueront à coopérer pour dénoncer l’occupation et ses crimes innombrables et à se tenir toujours dans la solidarité avec le peuple irakien.
Les assassinats des universitaires et scientifiques irakiens ont commencé en avril 2003, mais le dernier chapitre a été découvert le mardi 14 juin 2005 par le Centre d'information de la Palestine qui, citant un rapport compilé par le département d’Etat américain et destiné au président américain, a déclaré que les agents israéliens et étrangers envoyés par le Mossad, en coopération avec les Etats-Unis, en Irak, ont tué au moins 350 scientifiques irakiens et plus de 200 personnalités académiques et de professeurs d'université.
Selon le rapport, qui a été mentionné par le Président George W. Bush des États-Unis, les agents de Mossad avaient opéré en Irak dans le but de liquider les scientifiques irakiens (spécialistes du nucléaire et de la biologie) et d’éminents professeurs d'université
Cela s’est passé après que les États-Unis aient échoué à persuader ces scientifiques de collaborer ou de travailler pour eux.
« Les commandos israéliens ont opéré sur le territoire irakien durant plus d'une année, l’essentiel de leurs activités étant la liquidation des scientifiques et des intellectuels irakiens. Les Sionistes ont recouru à une campagne d'assassinats à grande échelle après l'échec des efforts usaméricains, commencés juste après l’invasion de l'Irak, pour attirer un certain nombre de scientifiques irakiens à coopérer avec eux en allant travailler aux Etats-Unis»
Citant le rapport, le centre d'information de la Palestine ajoute :
« Quelques scientifiques irakiens ont été forcés de travailler dans les centres de recherches américains; cependant, la plupart d'entre eux ont refusé de coopérer dans certains domaines et se sont sauvés des États-Unis vers d'autres pays ».
Le Pentagone fit sienne la suggestion du Mossad, qui estime que la meilleure manière de se débarrasser de ces scientifiques était « de les éliminer physiquement ».
Le service de sécurité américain a fourni à Israël des biographies complètes des scientifiques et des universitaires irakiens pour faciliter leur élimination. Le rapport indique que la campagne du Mossad, visant les scientifiques irakiens, est toujours en cours.
Situation difficile des universitaires irakiens
Ci-dessous l’exposé détaillé, du Docteur Jalili Ismail, des crimes du Mossad contre les scientifiques irakiens.
L’exposé a été fait lors de la conférence internationale de Madrid sur les assassinats des universitaires irakiens, les 23 et 24 avril 2006.
Le Docteur. Jalili note que:
Beaucoup de tentatives d'assassinat ont eu comme conséquence, la mort d'autres membres des familles et des escortes. Ces victimes n'ont pas été incluses ou mentionnées par cette étude.
Les tentatives d'assassinat continuent.
Des menaces répétées sur la vie sont faites pour forcer des personnes à quitter l'Irak.
Un nombre considérable de menaces sur la vie n’est pas rapporté.
La dernière semaine d'avril 2006, les médecins de Mossoul ont fait l’objet d’une campagne de menaces pour les pousser à quitter l'Irak.
Les assassinats des universitaires irakiens sont un nouveau phénomène.
Les assassinats, les enlèvements et les menaces sur la vie, pour contraindre les universitaires et les médecins à quitter l'Irak, ne suivent aucun modèle religieux ou sectaire.
Le seul facteur dominant est que la majorité absolue de victimes sont ethniquement des Arabes
La présentation affirme ce qui suit :
La défense des universitaires irakiens et des médecins devrait commencer par la condamnation de la guerre qui a créé cette situation en Irak, où les assassinats sont impunis.
Les puissances d’occupation et leurs collaborateurs sont responsables de la protection des vies des civils irakiens et le respect du droit international.
L'assassinat des universitaires et des professionnels de santé irakiens fait partie d'une tentative préméditée d'empêcher l'Irak de regagner son statut d’Etat indépendant et souverain.
Défendre des universitaires et des professionnels de santé irakiens n'est pas séparé de la nécessité d'être solidaire avec les irakiens et leur mouvement national d'anti-colonisation.
Les Irakiens, comme toutes les personnes, ont un droit à la science et à l'éducation et les droits inaliénables de la liberté de pensée, d'_expression, de recherche et d'innovation.
Le droit des familles, des professionnels et des universitaires de santé assassinés d'avoir une compensation qui doit être assurée dans tous les cas.
Les délégués ayant assisté à la conférence ont réaffirmé leur engagement et leur détermination à travailler pour soulever, à tous les niveaux, la question de la destruction criminelle du professionnel et de la richesse intellectuelle de l'Irak.
En particulier, les délégations réclament :
Exiger que l'UNESCO assure la défense des intellectuels et des professionnels en Irak.
Exiger que l'Office du haut commissaire pour des droits de l'homme accomplisse son devoir pour protéger les vies et les droits de l'homme des médecins et des universitaires irakiens et de tous les civils irakiens.
Demander à Madrid de transmettre les principaux soucis de cette campagne aux universités espagnoles, la fédération internationale des universités
Inviter les médias du monde pour comprendre que le massacre des universitaires et des professionnels de santé irakiens est un résultat de l’occupation
Continuer à travailler pour établir une campagne internationale de solidarité liant des universitaires irakiens dans l'exil et en Irak avec leurs pairs, aux universités dans le monde entier.
Pousser les parlements nationaux et régionaux à soulever et à débattre le problème de la destruction criminelle de la classe intellectuelle et professionnelle de l'Irak.
Les soussignés affirment qu'elles continueront à coopérer pour dénoncer l’occupation et ses crimes innombrables et à se tenir toujours dans la solidarité avec le peuple irakien.
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